– Le temps d’une vie, avez-vous fait bon voyage?
– Moins pire que je ne l’imaginais.
– A quoi l’attribuez-vous?
– A l’amitié que Cioran m’a portée, à l’audace que ses livres m’ont donnée. Et à la compagnie de quelques jeunes filles venues d’Extrême-Orient pour adoucir l’amertume des jours et donner un peu plus d’intensité à la volupté de l’éphémère.
– Qu’attendez-vous encore?
– Que vous me laissiez en paix.